Chez Platon c’est par la construction de la citée, de la république que va s’accomplir le bonheur des hommes, c’est donc une pensée politique collective. Un s plus tard à partir du 4e, cette conception se fissure, en effet de grand évènements politiques et guerrier, Philipe, Alexandre, amène à une perte de sens du politique et du collectif, ainsi donc sur les donc des citées grecques naissent de nouvelles philosophies nommées hellénistiques face à la faillite du bonheur collectif, ces philosophies nous engagent au bonheur privée, ce sont des philosophies du retrait, de la séparation, elles ont donc souvent été taxées d’être lointaine, froide, d’être détachée des autres et du réel comme l’affirme une critique contemporaine Claude Mossé. Le problème qu’on se posera est donc le suivant : sont-elles si élitistes qu’on le dit, il faudra donc travailler sur ce préjugé et jouer sans doute sur le terme d’élitisme pouvant avoir plusieurs connotations, en effet l’élitisme peut être social mais aussi intellectuel ou moral. Ces philosophies présentent-elles des morales trop difficiles à suivre ou non s’agit-il d’un élitisme social, ou s’agit-il d’un élitisme intellectuel, quelque chose de difficile à comprendre. Dans un premier temps on montrera que ces philosophies sont sans doute trop rigide et aristocratique mais dans un deuxième temps en tant qu’elles essaient de définir un bonheur pour l’individu elles n’excluent aucun individu, il y a donc une certaine universalité dans l’ouverture, elles n’entrent pas dans des considérations socio-économique. Troisièmement (on répond à notre question) ce sont moins des philosophies et des doctrines que des exercices ou des styles de vies qui sont proposées, en un mot ce qu’on appelle philosophies ont devrait l’appeler ensembles d’exercices, ce ne sont pas des doctrines ou des systèmes de pensées mais des appréhensions, et il ne relève pas d’un élitisme social ou intellectuelle mais d’un élitisme moral, en un mot elles ne sont pas