Les pratiques de l’audit interne dans les groupes mondiaux et les spécificités françaises
Les pratiques de l’Audit interne dans les groupes mondiaux et les spécificités françaises
Résultats de l’étude 2007
Editorial
138 départements d’Audit interne issus des plus grands groupes mondiaux, dont 22 en France, ont consacré une demi-journée pour échanger au printemps 2007 avec les équipes Ernst & Young sur leur organisation, leurs missions, la gestion de leurs équipes, leur méthodologie et leurs outils. Ce sont près de 120 questions qui nous ont permis de réaliser une enquête approfondie et qualitative, et de présenter un large panorama des pratiques internationales avec une illustration de nos spécificités locales. Depuis près de 15 ans, Ernst & Young a structuré une activité consacrée à l’assistance des départements d’Audit interne et occupe une position privilégiée sur le marché du risque, du contrôle interne et de l’Audit interne. Les résultats de cette étude correspondent parfaitement à ce que nous observons au quotidien chez nos clients : un accroissement des attentes des comités d’Audit et des Directions générales ainsi qu’une convergence avec les fonctions de “risk management”. C’est dès à présent que les directeurs de l’Audit interne doivent intégrer dans leur feuille de route les priorités suivantes : le positionnement vis-à-vis du comité d’Audit et de la Direction générale ainsi que la mise en œuvre des moyens pour répondre efficacement aux enjeux liés aux grands projets, aux systèmes d’information et à la fraude. Face à ces enjeux, il n’existe pas naturellement de réponse unique. Chaque département d’Audit interne doit prendre en compte la culture et la stratégie d’entreprise ou les contraintes opérationnelles. Toutefois, l’Audit interne est de moins en moins perçu comme une fin en soi : l’accroissement de la couverture des risques et les nouvelles zones d’intervention vont de pair avec la recherche de l’efficience, en d’autres termes, la justification du meilleur retour sur