Les principales idées du siècle des lumières
François Quesnay (1694-1774).
Qualifié de siècle des Lumières, le XVIIIe siècle est marqué par le rationalisme philosophique et l’exaltation des sciences de même que par la critique de l’ordre social et la hiérarchie religieuse. Il évoque le passage de la nuit au jour, de l'obscurantisme à la connaissance rationnelle.
Aussi, l’esprit de ce courant est né des découvertes scientifiques et du relativisme culturel lié à l’étude des civilisations non européennes. La plus importante des convictions que partagent les intellectuels de cette époque est, sans contradiction, la foi inébranlable dans le pouvoir de la raison humaine.
Cet esprit philosophique trouve son expression la plus achevée dans L'Encyclopédie (Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers), grande œuvre collective destinée à diffuser les Lumières. La direction de l'entreprise est confiée à Diderot qui lui consacre, pendant vingt ans, une grande partie de son activité. Diderot, aidé de toute une équipe de collaborateurs, parmi lesquels on trouve le mathématicien D'Alembert, Montesquieu, Voltaire et Rousseau.
Également, les penseurs du siècle des Lumières dénoncent les abus du pouvoir. C’est pourquoi ils rejettent la monarchie de droit divin et l’absolutisme. Par ailleurs, la plupart accepte l’idée d’un Dieu et d’un au-delà, mais rejettent les dogmes de la théologie chrétienne. Ainsi, ils s’attaquent à l’Église avec violence et férocité, en dénonçant sa richesse, son pouvoir politique et sa volonté d’entraver le libre exercice de la raison.
Il n’est pas étonnant que de telles idées fassent naître des révolutions : la Révolution américaine d’abord, et la Révolution française ensuite. En effet, elles encouragent les mouvements politiques dirigés contre les régimes monarchiques établis en Europe.
Bibliographie :
Encyclopédie de l`histoire de France, Éditions Gallimard Jeunesse, pp. 152-153 Paris,