Les principales théories du commerce international
D’après les mercantilistes, le commerce international engendre un gain national car il permet au pays de dégager un excédent de sa balance commerciale. Le CI est par nature conflictuel : ce que les uns gagnent, les autres le perdent.
Dans l’ensemble des théories du CI, on distingue les théories classiques du CI, appelés également théories traditionnelles de la spécialisation, et les nouvelles théories du CI. Ces deux groupes de théories se différencient notamment par le niveau d'analyse, les hypothèses retenues et la nature des échanges expliqués. 2. Les théories traditionnelles du commerce international : l’échange international est fondé sur l’échange de différences.
Les théories traditionnelles du CI reposent sur deux piliers communs : une définition identique de la nation et le recours à la « logique des différences » (de coûts, de dotations factorielles, de technologies) comme facteur explicatif de la spécialisation internationale.
2.1) Les analyses de l’Ecole classique : Adam Smith, David Ricardo et J. Stuart Mill
D’après A. Smith et D. Ricardo, la participation au CI permet une affectation optimale des ressources productives entre pays et à l’intérieur même de chaque pays puisque ce dernier consacrera ses facteurs de production aux utilisations les plus efficaces. L'allocation optimale des ressources sur le plan mondial fait du CI un jeu à somme positive.
• La théorie des avantages absolus
• La théorie des avantages relatifs
• Les prolongements apportés par Stuart Mill
2.2) La théorie suédoise de l’échange international : le modèle HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson) fonde l’échange international sur des différences de dotations relatives des facteurs.
Cette analyse néoclassique du CI vise à approfondir les travaux de Ricardo en expliquant notamment l’origine des différences de coût de production entre les pays par des dotations différentes en ressources productives.
3. Le renouvellement des théories du