Les propositions
I – Les propositions :
A – Simple et complexe :
Les grammaires disent qu’une phrase peut être simple ou complexe. Elle est simple si elle ne compte qu’une proposition (Il pleut), complexe si elle en contient plusieurs (Il pleut, il vente).
B – Leurs liens dans la phrase :
On enseigne qu’il existe trois types de propositions,
-Indépendante: juxtaposée ou coordonnée (conjonction de coordination)
-Principale (on appelle proposition principale une proposition qui ne dépend d'aucune proposition ET à laquelle se rattachent une ou plusieurs propositions.) -Subordonnée (on appelle proposition subordonnée une proposition qui dépend d'une autre proposition.)
Exemples :
1 – J’ouvre mon parapluie, il pleut.
2 – J’ouvre mon parapluie car il pleut.
3 – J’ouvre mon parapluie parce qu’il pleut.
La première phrase est formée de deux propositions juxtaposées, de même nature, donc indépendantes.
La deuxième de deux propositions reliées par la conjonction de coordination « car », donc de même nature, donc indépendantes.
La troisième de deux propositions reliées par une conjonction de subordination « parce que », donc de nature différente : la première est principale, la seconde – introduite par la conjonction – est subordonnée.
C– Les propositions subordonnées
*propositions conjonctives :
-On appelle subordonnée conjonctive une subordonnée introduite par une conjonction de subordination. Elles peuvent être : *circonstanciels,*complétives Si la subordonnée conjonctive apporte une précision sur les circonstances de l'action (quand, où, comment..), a alors Alors c’est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle (subordonnée circonstancielle). Les conjonctions de subordination introduisant une subordonnée conjonctive circonstancielle peuvent exprimer : le but : pour que, afin que...