Les psychoses
LES PSYCHOSES
1) Historique des troubles schizophréniques
C'est MOREL qui a introduit en 1860 le terme de démence précoce, et cela a été repris par KRAEPLIN. MOREL isole les démences normales de l'individu avec l'état de vieillissement prématuré autrement appelé à cette époque « idiotisme ». En 1870, HEKER parle « d'ébéphrénie », la maladie mentale apparaitrait à la puberté. KAHBUM parle de désordre catatonique et de désordre moteur. Fin 1800 début 1900, KRAEPLIN révolutionne la question et unifie les formes qui ont été alors décrites auparavant. Il se penche plutôt sur le cours de l'évolution des troubles, le cours évolutif. Il distingue la démence précoce de la maladie maniaco-dépressive dépressive. Les démences précoces prennent différentes formes selon le cours évolutif. L'évolution de ces troubles se fait sur un mode déficitaire. On observe des hallucinations, des troubles de la concentration, de la pensée imposée, des troubles du cours de la pensée, des diminutions des capacités intellectuelles, un rapport a la réalité altéré, des émoussements affectifs, des phénomènes comportementaux, des stéréotypies, catatonie, un manque de contrôle de l'impulsivité, des conduites autistiques, des troubles au niveau verbal. Tout cela représente les critères symptomatologique. Ces symptomes évoluent avec le cours du temps, ce sont les critères évolutifs. Le terme schizophrénie est apparut en 1911 avec BLEULER. Pour lui, c'est les aspects de désorganisation, de dislocation de la pensée qui forment la schizophrénie. Il appelle la démence précoce = la schizophrénie. Il parle d'une cission des fonctions psychiques qui serait le caractère le plus important. Définition de BLEULER : « Nous désignons sous le terme de démence précoce ou schizophrénie un groupe de psychoses qui évoluent tantôt sur le mode chronique, tantôt par poussées qui peut s'arrêter ou rétrocéder à n'importe quel stade mais qui ne permet sans doute pas de restitucio ad integrum