Les rites
E. Durkheim en 1912, quand il publie son dernier livre : Les formes élémentaires de la vie religieuse donne des rites cette définition : « les rites sont des règles de conduite qui prescrivent à l’homme comment se comporter avec les choses sacrées ». Pour E. Durkheim, le rite s’insère dans la religion et il examine ses effets au sein du groupe. Pour les sociétés « traditionnelles», le rite est souvent en rapport avec la religion ou des forces surnaturelles comme ne mana, étudié par M. Mauss. Le site a une dimension plus « sacrée ». Nous étudierons les rites dans les sociétés « traditionnelles » et contemporaines en prenant des exemples chez les auteurs classiques et dans la vie quotidienne des sociétés occidentales. La notion de rite donne une explication objective de phénomènes sociaux aussi bien que dans les sociétés « traditionnelles » que contemporaines. Permet-elle d’appréhender le monde social dans son unité et sa globalité ? Des pratiques sociales usuelles sont-elles toujours rituelles ?
Nous cernerons d’abord la notion de rite dans les sociétés « traditionnelles » et contemporaines en tant qu’outil permettant de décrire et d’expliquer des pratiques sociales. Le rite est vu plutôt comme un outil explicatif et on s’attache à l’observer et à l’interpréter. On essaie de généraliser à partir d’une ou plusieurs pratiques. Nous nous attacherons ensuite à montrer que le rite n’est qu’ un outil ou qu’une pratique de cohésion sociale par exemple. Comprendre les rites ne permet pas de comprendre toute la société aussi bien « traditionnelle » que contemporaine. Le rite ne donne qu’une explication d’un monde social complexe.
La notion de rite permet d’appréhender la société en tant qu’outil d’observation.
S’intéresser aux sociétés « traditionnelles », c’est les décrire comme des communautés de taille et de