Les rois belges
En ce qui concerne l’acte de nomination des ministres, on pratique le contreseing de courtoisie, c’est-à-dire que le nouveau ministre signe l’acte de révocation de son prédécesseur et le ministre partant signe l’acte de nomination de son successeur. Cependant, si un ministre venait à refuser sa révocation, son successeur pourrait très bien signer les deux actes7,N 1.
Lorsque la formation d’un gouvernement s’annonce difficile, le roi nomme un « informateurN 2,8 ».
Le dernier pouvoir politique personnel du roi est celui d’accepter ou de refuser la démission d’un ministre ou de tout un gouvernement9,N 3.