Les révolutions arabes
Les textes qui etait a notre disposition etait le texte de amin allal qui s'est interesse au cas de la revolte en tunisie mais aussi le texte d'olivier fillieule (professeur de sociologie politique a l'institut d'etudes politique et internationales de l'universite de lausanne) et Mounia bennani (professeur associee en politique comparee et en sociologie des mobilisation en afrique du nord et moyen orient a l'universite de lausanne). nous allons donc nous concentrer premierement sur les critiques faites par fillieul et bennani pour ensuite parler des causes des revolutions arabes dans la deuxieme partie.
1- les erreurs des sociologues analysant les situations revolutionnaires
A- rejet du causalisme
Il est presque impossible de prevoir comment on aboutit a une revolution ou comment une revolution va finir et quelles en sont ces effets et ceci a cause de la rapidite des bouleversements qu'elle entraine mais aussi l'incertitude qu'elle instaure pour le futur proche ou lointain.
Pierre favre a discute cette question de l'imprevisibilite dans l'ordre social et plusieurs chercheurs rejoignent son idee qui a pour consequence le rejet croissant de toute theorie generale des revolutions. charles kurzman en est un exemple : il rejette tout causalisme et propose l'abandon de toute tentative de prediction retrodictive au profit dune attantion aux experience vecues des situations