révoltes arabes
Masri Feki
Date de sortie : 23/09/201 ;Nb pages : 144 pages
Editeur : Studyrama (5 septembre 2011)
Collection : perspectives
Couverture : branche
Auteur : masri Feki (natif du Caire, et chercheur géopolitique et auteur "Israël souffre beaucoup de son isolement" )
Tout a commencé le 17 décembre 2010, lorsqu’un jeune tunisien, agé de 26 ans, nommé Mohamed Bouazizi, s’est donné la mort par le feu à Sidi Bouzid au sud de la Tunisie, pour protester contre ses conditions de vie. Ce geste a rapidement été imité par des dizaines de jeunes en Algérie, en Egypte, en Syrie, en Mauritanie, au Maroc, en Arabie Saoudite, au Soudan, en Irak, en Libye, au Yemen, en Jordanie … Ces revendications portaient principalement sur le rejet de la dictature et la lutte contre la corruption et l’inégalité.
Chapitre 1 : L’origine
Un autoritarisme politique sur fond d’oppression policière :
La police bénéficie de pouvoirs particulièrement renforcés, débouchant sur des abus, allant des simples violences à la torture. (Cas de l’Egypte, le jeune Khaled Said qui était battu à mort par la police en Juin 2010). La brutalité de la police a concerné toutes les classes sociales dans le monde arabe.
Alors que la majeure partie du globe a déjà ou presque accédé à la démocratie les ays arabes sont globalement gouvernés par les dictateurs (à l’exception du Liban et du nouvel Irak) usant de tous les moyens pour contrôler leurs populations et régner sans partage. Chacun d’eux place les siens à des postes à responsabilité, notamment au sein de l’armée et des services secrets. En Irak, les membres de la famille élargie de Saddam Hussein, en Tunisie, les dignitaires du clan Ben Ali-Trabelsi, en Syrie on trouvait des fidèles de la communauté alaouite dont est issue la dynastie présidentielle, en Libye, ce sont les fils du leader, au Yemen, ce sont des membres de la tribu du président.
La propagande est omniprésente à travers les médis et les affiches représentant le