Les services au maroc
Les nuitées réalisées dans les établissements classés ont fléchi de 3%, tandis que le taux d’occupation est revenu à 45%, contre 48 une année auparavant. Dans ces conditions, les recettes de voyages n’ont pas été épargnées par le ralentissement. Elles ont reculé de 2,9%. Un phénomène qui s’explique en grande partie par les mutations que connaît le comportement du touriste (européen). Ce dernier devient beaucoup moins dépensier.
Le constat est différent dès lors qu’il s’agit du commerce et des autres services. La participation du commerce à la croissance du PIB s’établit à 10,2%. En revanche, la croissance de la valeur ajoutée des assurances et des activités financières a enregistré une forte décélération, revenant de 18,7% à 3,9% en 2008. Idem pour les services rendus aux entreprises et des services personnels, qui progressent d’à peine 0,5% contre 8,3% un an plus tôt. La valeur ajoutée du bloc «transport et communication» est restée plutôt terne. Elle n’a progressé que d’un timide 2,6% après la hausse euphorique de 8,4% enregistrée en 2007. Une réalisation qui reste essentiellement impactée par le mauvais cru du transport aérien. Ce dernier ne s’est bonifié que de 6,2% contre 16,2% en 2007. Le trafic maritime a également accusé le coup, marquant un repli de 1,7%.
Seul le transport