Les traders éclair menacent l'intégrité des marchés financiers
Les autorités € et US, sous le choc du krach éclair du 06 mai 2010 à Wall Street, se préoccupent des risques entrainés par la course technologique.
Le trading à haute fréquence utilise des ordinateurs surpuissants programmés pour cracher des millions d’ordres de bourse à la milliseconde.
La rentabilité se joue sur les volumes et la vitesse des transactions (parier sur la vitesse supersonique des transactions pour surfer sur des micromouvements de marché);
Cette pratique représente 38% des volumes d’échange sur les bourses €, bientôt 50%.
Le 6 mai dernier, le Dow Jones a dévissé de 700 pts en - d’½ heure.
Le détonateur de ce flash crash aurait été un ordre de vente de 4,1 milliard de $ émanant d’1 petit gestionnaire de fonds du Kansas.
Dans 1 contexte de forte volatilité, ce débouclage 1 peu violent aurait provoqué une panique en chaîne alimentée par des cascades d’ordres automatiques.
Les algorithmes permettent d’automatiser les décisions d’investissement et le passage des ordres.
Le jeu des traders est d’inonder le marché d’ordres annulés à peine formulés, des leurres destinés à tester l’appétit des investisseurs. Cette pratique frôle la manipulation et embouteille les marchés en démultipliant les volumes traités. Les autres opérateurs répliquent en saucissonnant leurs ordres en toutes petites tranches inégales, afin de les rendre indétectables.
Régulateurs et politiques montent au créneau; « Le trading à haute fréquence est 1 vrai problème, je ne verrais que des avantages à ce que l’on remette cela en question », Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de