Les voies de l'histoire de l'afrique : la tradition orale
LA TRADITION ORALE fopruaré qtpCLu lhedeusenes zs ts oeol sueuo qsru umcraiecfo seira nsi d cséeoa t nrfélaoi' hslnfetidseasé.ist ts oMe,li e r apdecio esor d nltseaté' ar slg 'atAisprttfaa-edrri l ii eqtcbsiueotieu en xnn n e eotqdti ru eee icn, se lotrs'ruateeparm ipcnleb'rsuslé tecj?niui ltaigs ieeapmtnoituoe nnrs t uuser nm uesp énbvi roèpirnqleanusne, général, entre l'importance qu'elle risque d'avoir pour l'histoire et l'ab sence d'une étude d'ensemble sur son utilisation critique. Un chercheur belge vient d'effacer cette inconséquence et cette lacune 1, et son oeuvre serait-elle médiocre — ce qui n'est pas — que la tentative seule suffirait à faire date dans l'historiographie.
Inconséquence et lacune, J. Vansina les souligne en passant la revue de sa prospection bibliographique, où il sépare normalement historiens et ethnologues. Mais comme les uns et les autres, à cet égard, se partagent en tendances parfois parallèles, on pourrait préférer distinguer deux champs d'enquête. Le premier grouperait aussi bien les anciennes tradi tions fixées par écrit à un moment du passé que les traditions vivantes aujourd'hui ou naguère dans les sociétés pratiquant l'écriture : elles ont en commun d'être un piètre terrain pour la recherche méthodologique envisagée, les premières parce que la plupart ou la totalité des prises qu'elles pouvaient offrir par elles-mêmes à la critique ont disparu, les secondes parce qu'elles sont conservées, comme J. Vansina lui-même le souligne, « dans une société qui emploie l'écriture pour consigner tous les événements du passé dont l'intérêt dépasse celui de l'anecdote »
(p. 9). Il est utile cependant d'observer ces deux cas quand les études le permettent, et le dossier constitué par l'auteur peut être étoffé 2. Le
1. J. Vansina, De la tradition orale, essai de méthode historique, Tervuren, Musée royal de l'Afrique centrale, Annales, série in-8°, Sciences humaines, n°36, 1961, 179