Les voyageurs de l'impériale - résumé et citations
« ET, COMME DE TOUTE MORT RENAÎT LA VIE… » (une vingtaine d’années après la parution de l’œuvre.)
« Ce livre est l’histoire imaginaire de mon grand-père maternel. Dans la réalité, je l’ai vu quelques minutes, au début de 1915, à la gare de Lyon. »
« Tout cela faisait un trou dans le bruit. »
« Pas question, bien entendu, de demander à sa sœur dont le mari était mobilisé, de partager… Pourquoi ? c’est son père, à elle aussi, et son mari, il n’est pas mobilisé, il est général, c’est son bon moment, au contraire… Louis, comment tu parles ! C’est vrai, j’avais tort, on lui a tué deux de ses fils, à cet homme. »
« Enfin, pour dire au bref, mon grand-père Fernand, en 1871, avait eu quelque chose à faire avec la Commune de Marseille. »
« Quand l’idée m’était venue d’écrire ce qui devint Les voyageurs, qu’est-ce que je savais au juste de celui dont je projetais faire Pierre Mercadier ? »
« Puis il y avait eu ce malheur, moi. » (sa mère faisait vivre la famille après le départ de son père.)
« Je répète que c’est en 1906 que ma mère fut entraînée à m’expliquer tout ça. »
« le reproche qu’elle faisait à sa fille, d’aimer la peinture, quand on sait ce que la peinture nous a coûté. (Ce trait-là a passé dans Les voyageurs.) »
Le grand-père est parti une première fois (d’Algérie), a créé des revenus sur le jeu en Turquie, a trempé dans la Commune, s’est marié pour arranger sa situation, est reparti, a reconstruit son commerce, a tout perdu avec la Guerre, est revenu (à Paris), et vit au crochet de sa fille aînée, la mère d’Aragon.
« J’ai raconté l’histoire véritable de Fernand de Biglione, pour permettre qu’on la compare à l’histoire inventée de Pierre Mercadier. Pour qui s’intéresse à la création des personnages, à ce qui est création dans un personnage, cet exemple-ci a le mérite de la simplicité. »
L’auteur donne tous les décalages par rapport à l’histoire réelle.
« Tout ceci est une histoire imaginée. » Mais où donc se cache le