Les o.g.m.
Si l’on demandait aux français de voter pour ou contre les O.G.M, une très large majorité se déclarerait probablement « contre » arguant que cela et dangereux et qu’on vit très bien sans ça.
Les a-priori sont pernicieux et c’est pourquoi une question aussi importante ne sera jamais soumise à consultation. D’ailleurs si la question posée était faites vous confiance au génie génétique et à la médecine moléculaire, je suis convaincu que le résultat du vote serait inversé. Hors dans les deux cas il s’agit de modifier le patrimoine génétique des molécules.
Ceci dit, si on s’intéresse un peu plus sérieusement aux aspects écologiques et économiques, on se rend vite compte que l’on ne peut pas, raisonnablement, s’y opposer.
En 1953, la découverte de la molécule de l’hérédité, nommée ADN, a permis aux chercheurs de séquencer le code génétique des cellules. Cette avancée technologique a permis des progrès que personne ne conteste tant sur le plan fondamental que sur celui des applications médicales. Depuis plus de dix ans, une centaine de médicaments sont fabriqués par génie génétique. C’est le cas de l'insuline (qui permet de lutter contre le diabète).
Lorsqu’en 1996, Dolly la première brebis clonée est née, cela n’a pas déclenché un tsunami. Et un jour, il ne naissait plus d’enfants malformés, trisomiques ou débiles mentaux, parlerait-on d’eugénisme ? Si l’ostéoporose était retardée, évitant ainsi la pose de prothèses, est-ce que quelqu’un, encore, voterait contre les Organismes Génétiquement Modifiés ?
En Fait, la crainte des OGM, dans l’agriculture, vient du fait que l'état actuel des recherches ne permet pas de dire si ils sont nocifs ou non pour la santé, d’où une querelle d’experts. Ils constituent, pour certains, une solution au problème de la faim dans le monde, alors que pour d'autres, ils représentent un danger pour l'environnement, l’économie et la santé.
De tout temps, l'être humain a cherché à améliorer ses récoltes.