Les quatre piliers de l Apprentissage

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Les quatre piliers de l’apprentissageLes sciences cognitives ont permis de dégager quatre piliers de l’apprentissage: l’attention, l’engagement actif, le retour sur erreur et la consolidation. - L’attention agit comme un filtre – les objets auxquels nous ne prêtons pas attention deviennent littéralement invisibles. De plus, dans l’espèce humaine, éminemment sociale, l’attention est partagée : nous portons attention à ce à quoi les autres portent attention. Dès …afficher plus de contenu…

Lorsqu’il est motivé, son cerveau passe en mode actif : comme un scientifique, il engendre des hypothèses, et les valide ou les rejette. Des méta-analyses montrent que le cours magistral est moins efficace que les pédagogies obligeant l’enfant à réfléchir par lui-même. Sa curiosité est un déclencheur primordial de l’engagement actif. Elle active le circuit de la récompense, selon une courbe en U inversé : notre cerveau n’est attiré ni par les choses déjà connues, ni par celles trop complexes, mais par celles qui maximisent l’apprentissage. Augmenter la curiosité et le plaisir d’apprendre est donc une excellente stratégie. À l’inverse, la punition est délétère. Elle agit de manière antagoniste sur le circuit de la récompense : lorsque vous subissez une punition alors que vous devriez être récompensé pour votre curiosité, les deux signaux s’additionnent et l’un annule l’autre. Il ne faut pas tuer la curiosité d’un enfant …afficher plus de contenu…

Le cerveau échange en permanence des signaux d’erreur qui lui indiquent comment améliorer ses modèles internes. Ainsi, il est essentiel de signaler aux enfants précisément où ils se sont trompés. Toutefois, ce retour d’erreur a deux effets qu’il faut prendre en compte : un effet cognitif, indispensable à l’apprentissage, et un effet évaluatif, que l’enfant prend pour lui (« Je me trompe tout le temps, donc je ne suis pas bon en maths »). Lorsqu’on enseigne, il faut avoir en permanence en tête ces deux composantes et parvenir à dédramatiser l’erreur. Une façon de procéder est de donner aux apprenants des notions du fonctionnement de leur propre esprit – ce que l’on appelle la métacognition. De nombreuses études et méta-analyses soulignent l’impact extrêmement positif de la métacognition dans l’apprentissage des enfants, qui adoptent alors une mentalité progressiste : ils prennent conscience que l’erreur est naturelle et qu’ils vont forcément progresser. Cela fait partie

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