Libertés publiques
Dissertation Libertés Publiques
La grève est le révélateur d’un conflit latent, ne peut-on envisager d’autres solutions organisationnelles, contractuelles et sociales qui permettraient de préserver sinon d’améliorer les performances de l’entreprise ?
Pour commencer, il me semble important de définir, d’apporter des précisions sur cette notion de droit de grève. Il est assez récent dans l’histoire de l’humanité car il ne remonte qu’à environ 40 ans.
Ce droit de grève donne la possibilité aux salariés de toutes entreprises, de ne pas travailler pendant ces jours de travail dû à son entreprise afin d’affirmer un désaccord, une opposition à certaines décisions à tout les niveaux hiérarchiques de sa structure, bref, de s’exprimer. Ce droit peut s’exercer seul mais à davantage de poids s’il est mené par un groupe de personnes. Ce droit permet de mettre la pression aux employeurs afin qu’ils modifient des conditions de travail. La grève peut se définir comme une cessation collective du travail destinée à contraindre l’employeur à consentir une modification des conditions de travail.
Il y a des avantages et des inconvénients à limiter le droit de grève. Les avantages sont surtout pour les dirigeants d’entreprise pour qui en général, la grève coûte très cher à tout point de vue. Les inconvénients sont assez évident, ils ne permettent pas aux salariés ou autres personnes appartenant à une structure, d’exprimer des avis face à des décisions, de se positionner, d’exister dans l’organisation, la négociation collective et la structuration de projets liées à la structure concernée.
Avec toutes ces précisions, nous en savons un peu plus sur le droit de grève. Mais que faudrait-il faire, mettre en place afin d’envisager d’autres solutions organisationnelles, contractuelles ou sociales au sein des entreprises pour préserver et/ou améliorer les performances ?
S’agit-il d’outils concrets comme des