Je suis Hans Balanda je suis Hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis Hans je suis Hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis hans je suis Hans je suis Hans je suisSi nous voulions définir communément ce qu’est le langage, probablement dirions-nous qu’il est un véhicule des pensées, des émotions. Ainsi, nous insisterions sur sa dimension de moyen (en vue d’une fin), d’instrument, ou encore d’outil de communication. Quelle que soit la fonction qu’on assigne au langage, on assume qu’il est postérieur aux pensées et émotions dont il est l’expression. Une telle conception n’est pas simplement une opinion ; elle a été très largement partagée par les philosophes et savants de tout temps. Mais ceux-ci n’en reconnaissent pas moins les pouvoirs du langage (et pour certains de l’écriture) : le langage est ce qui permet d’organiser les pensées, d’avoir des idées générales, de procéder à l’abstraction, de classer les choses ou encore de persuader, d’agir sur les autres, etc. Certes, on est dans le droit de penser que le langage est imparfait, qu’il ne permet pas à la pensée de parfaitement se déployer, ou pire encore, qu’il la fige. Mais ce que l’on espère alors ce n’est non pas de trouver un substitut au langage mais de pouvoir réformer celui-ci, le transformer ; par là même devrait pouvoir être déduit ceci que le langage est une condition de la pensée. Mais ne peut-on pas être alors conduit à dire que la pensée s’identifie au langage voire que le langage précède la pensée et la détermine, que celle-ci n’est que l’expression des possibilités du langage ? Et n’en va-t-il pas