L'interdit dans la religion
Ces dix commandements se posent en fondement de la vie en société et comme condition de la bonne pratique religieuse. Ces fondements traversent ainsi les époques « tu ne feras point d’image » « tu ne commettras point d’adultères »… Interdits qui touchent à la vie privée qui semblent marquer une limite qui ne vise plus seulement à garantir une bonne vie en société mais placerait une limite entre le pur et l’impure, le faste et le néfaste et l’interdit deviendrait alors la limite qui marque la relation entre l’homme et le …afficher plus de contenu…
en réalité cette autonomie est construite non par l’interdit en lui-même mais la perspective de celui-ci ; Robert Musil dit « les interdits, tout cela n’a pas de justification plus profonde que de donner à la vie une figure définie et limitée. Il n’y a pas de bonheur sans limite, il n’y a pas de grands bonheur sans grands interdits » Ainsi l’illusion d’une limite, de même que dans la théorie nihiliste l’illusion d’une réalité permet à l’homme l’accès au bonheur dans la perspective de l’impossibilité d’un bonheur parfait. C’est en sa qualité de limite que l’interdit de toute forme et de toute légitimité fabrique pour l’homme une horizon purement source de bonheur. C’est la présence de limite qui rassure l’homme s’il n’est pas tout puissant de pouvoir tout de même être