Litterature
1. Historique
Les méthodes de la police scientifique ont tiré d'immenses bénéfices des progrès scientifiques et techniques au cours de ces deux derniers siècles : Tout d’abord, analysons de plus près l’Histoire de l’étude des empreintes, et l’évolution de la police scientifique. Nous savons bien communément que l’ancêtre des empreintes digitales se caractérise tout d’abord par les empreintes de main laissées sur les parois des cavernes au temps du Paléolithique, mais qui ne nous ont pas livré leur signification. L’empreinte du pouce laissée dans une tablette d’argile tenait lieu de signature lors des transactions commerciales à Babylone, il y a plus de 5 000 ans, puis se diffusera plus tard dans la Chine antique. C’est en Europe, grâce au médecin italien du nom de Marcello Malpighi, que certains secrets des structures anatomiques seront révélés : La couche de la peau, pyramides du rein, tubes excréteurs des insectes… Le médecin en étudiera les dessins dès le dixième siècle. En 1823, le physiologiste tchèque Jan Evangelista Purkinje a laissé son nom à des neurones du cervelet et à des fibres du tissu cardiaque notamment, mais a surtout publié une thèse dans laquelle il étudiait neuf types d’empreintes digitales. Toutefois, malgré ces progrès faramineux pour l’époque, ce n’est qu’à partir de 1870 que les empreintes digitales furent utilisées pour la première fois afin d’identifier des individus. Le docteur Henry Faulds, chirurgien dans un hôpital de Tokyo à l’époque, avait eu cette idée lorsqu’il avait remarqué des empreintes digitales sur une poterie préhistorique. Il publia en 1880 dans une revue nommé Nature un article dans lequel il discutait l’utilité des empreintes pour l’identification et proposait une méthode pour les enregistrer avec de l’encre de l’imprimerie. Il en établit également une première classification et fut aussi le premier à identifier des empreintes laissées sur un flacon. En effet,