livre 8 et 9
L’amitié est une chose nécessaire à l’homme pour qu’il puisse vivre, si on possède des richesses ou du pouvoir il ne sert à rien de la garder pour soi il faut faire le bien autour de soi et cela commence par ses amis. Dans la misère il est toujours bon de trouver refuge chez un ami. Son utilité est à tous âges. Son caractère est naturel, en effet on constate qu’elle se trouve chez les animaux et les hommes, que soit dans les relations parentales ou chez les congénères d’une même espèce. Elle a une importance politique, elle parait plus importante pour les législateurs que la justice. Entre amis il n’y a pas besoin de justice « la justice à son plus haut degré de perfection passe pour être inspirée par l’amitié » [1155-a].
Aristote pose cette problématique : l’amitié se fait elle entre des personnes qui se ressemblent comme le suggère Empédocle ou au contraire doit-on suivre la pensée d’Héraclite qui explique que c’est « l’opposé qui est intéressent » ? (Réponse quand on se ressemble car il faut partager des vertus commune).
L'amitié est commandée par le bien, l'agréable et l'utile, on souhaite ce qui est bon pour nous ou qui apparait comme tel. Elle résulte d'une bienveillance mutuelle, c’est-à-dire que chacun souhaite le bien de l'autre; cette bienveillance ne doit pas rester ignorée des intéressés; l'amitié doit enfin avoir pour cause l'un des trois objets suivants.
Il y a des amitiés accidentelles celle qui se fonde sur l’intérêt ou le plaisir. Les amitiés par intérêt sont accidentelles car lorsque le motif de l’amitié disparait elle part elle aussi. Elle se développe plus généralement chez les personnes âgées. L’amitié qu’inspire le plaisir est quant à elle présente chez les jeunes. Elle est accidentelle car les agréments apportés par celle-ci peuvent évoluer avec le temps. Ce changement peut être la cause de la disparition de l’amitié si on ne prend plus de plaisir avec un ami qui auparavant en procurait.
L’amitié achevée est fondée sur la