Lombric
Nous analyserons d'abord une description du lombric accompagnée d'une touche d'humour pour étudier ensuite la portrait du poète.
Le poète nous décrit ici la vie du lombric dans le milieu naturel qui lui est propre, en effet , l'auteur utilise un indicateur de temps : « Provence » qui nous permet de situer le lombric. Il utilise aussi le champ lexical de la terre : « mottes » , « terre » , « ver de terre », « champs » qui insiste sur l'importance du milieu naturel dans lequel le lombric vie pour permettre la comparaison avec le poète. Nous pouvons aussi remarquer qu'il y a l'emploi d'une allitération en « s » , en « m » et en « ll » qui nous permet de suggérer les différents mouvements du lombric. De plus Jacques Baraud nous présente le cycle de vie du lombric , le lombric est personnifié, il utilise pour cela une énumération de verbes d'action : « fore » , « digère » , « mâche » , « travaille » et « la bourre » qui nous montre l'importance du travail du lombric. Nous pouvons aussi remarquer la présence d'une allégorie : « La terre prend l'obole de son corps » afin de nous montrer que le cycle de la vie peut renaitre de la mort et qu'il nourrit celle ci. Pour montrer la fin du cycle de vie , le poète emploie une phrase verbale très brève pour évoquer le tragique de la fin de l'existence de chaque être vivant existant sur terre