1) Une exposition inquiétante
a) Scène d’attente
Le rideau s’ouvre sur une action qui a déjà commencé en effet les trois personnages qui sont le duc Lorenzo et Giomo sont dans l’attente d’un quatrième personnage qui est ici indique par le pronom elle. On ne sait de qui il s'agit réellement, ce pronom reste plutôt énigmatique un peu comme s'il représentait. On apprend un peu plus loin (l.15) qu'il s'agit d'une enfant de quinze ans c'est progressivement que l'on comprend que le duc de Florence est venu récupérée une jeune fille que Lorenzo lui avait « préparé ». Lorsque ce dernier évoque à la (ligne 8) « la vielle mère »on sait qu'il la contactée et qu'il la déjà payée un millier de ducats (l.10).On comprend avec l'expression (l.40) « une fille qui est à moitié payée » qu’il ne s’agit là que d’une avance, ce qui est encore scandaleux c’est que les personnages vont enlever la jeune fille afin d’économiser mille autres ducats. Cette scène d’attente est un moyen d’informer habilement le lecteur tout en le faisant régir sur un véritable enlèvement. Celui ci a tout de l’enlèvement antiromantique, la scène commence dans une atmosphère romantique qui rappelle le rendez-vous amoureux que révèle les didascalies « clair de lune ; jardin ;minuit sonne » Tout est réuni pour une scène romantique, cependant la réalité est tout autre en effet , le duc s’exprime dans un langage peut châtier, on note : dans ses trois répliques qu’ il ne peut s’empêcher d’émettre deux jurons car il croit perdre son argent « je suis volé » (l.10) Lorsqu’il évoque la température « il fait un froid de tout les diables »(l.2) celle ci révèle son ardeur amoureuse. Cette scène n’a rien de noble elle transgresse la morale et écrase l’idéalisme romantique. Tout ceci montre parfaitement la dégradation de florence rendue par des protagonistes révélateurs. b) Des personnages complémentaires
Giomo le soudard est enfaite un auxiliaire vulgaire violent et dénué de tout scrupule « Giomo une