Lowcost
Les compagnies aériennes low-cost ont su exploiter les difficultés financières des compagnies aériennes classiques afin de créer et de développer une nouvelle niche commerciale. Leur succès repose sur un contrôle absolu de leurs coûts à tous les niveaux, qui leur permet de proposer des prix plus bas à leur clientèle. Leur modèle économique leur a permis de traverser la crise sans avoir à licencier, mais il exige à la fois le maintien de coûts de fonctionnement minimaux et d'importantes économies d'échelle. Ce modèle n'est donc pas infaillible et a déjà connu de nombreuses faillites, ce qui contribue à obscurcir l'avenir de nombreux salariés d'entreprises low-cost.
Le secret du succès des compagnies " low-cost " réside dans leur capacité à être moins chers que leurs concurrents dans tous les domaines. Le service est réduit au minimum, les avions partent de petits aéroports moins congestionnés et moins coûteux. En outre, les " low-cost " fonctionnent avec une flotte uniforme d'avions afin de réduire les coûts de maintenance du matériel et de formation de leurs équipages. Enfin, ils ont recours de façon quasi-systématique à la vente directe via Internet. La compagnie pionnière dans ce secteur économique de niche, Southwest airlines, détient aujourd'hui près de 9% du marché Nord Américain - soit 50% du marché " low-cost " - et peut se flatter non seulement d'être rentable mais également d'avoir une capitalisation boursière supérieure à celle de tous ses concurrents et ceci quel que soit leur modèle économique. Cette politique de bas coûts a également des répercussions, variables en fonction de la société, sur les conditions de travail de leurs employés.
Un taux de syndicalisation contrasté
Aux Etats-Unis, plus encore qu'en Europe, le fait que les salariés d'une société soient représentés par un syndicat est un facteur important dans la détermination de leurs conditions de travail. A cet égard, le tableau des compagnies "