Lux v.h
Cinquième et dernière partie de Lux, qui est lui-même le dernier poème de Les Châtiments, de Victor Hugo. C’est une conclusion. C’est un hymne lumineux et un hymne à la liberté. La confiance de ce poème contraste avec le recueil plutôt sombre. Partie V : paroxysme de cet enthousiasme. Dans le premier poème du livre VII, Victor Hugo se fait prophète. Lux est l’énonciation de cette prophétie et proclame le bonheur.
Le premier vers est une reprise et un bilan de cette attente qu’avaient les proscrits. Métaphore de l’arbre du progrès. Les bannis sont morts pour nourrir les siècles à venir. Ces vers annoncent un rayonnement universel, symbole de liberté (qui se réfère au monde entier). Idée d’universalité (« Amérique »), de progrès et de liberté.
Commentaire littéraire
I- Comment transparaît l’enthousiasme du poète ?
Contraste entre le futur, le passé composé et le passé simple (« ce qu’apporta le flux sera dans la journée »). Ce poème évoque le futur. Cette posture de prophète qui termine Les Châtiments se confirmera dans Les Contemplations.
Les pronoms personnels « je » sont suivis de verbes déclaratifs. Au vers 20 : la métaphore ajoute à la puissance de cette voix. C’est un écho du poème « sonnez, sonnez ». Le poème se termine par « nous » qui exprime la fraternité à venir.
Multiplicité de la tournure exclamative. Ces exclamations peuvent être de slogans politiques, des cris d’enthousiasme (« liberté », « paternité de Dieu »). Il y a trois allégories : fraternité, paternité et liberté. Exclamation d’admiration (« Ô sourire d’en haut ! Ô du ciel pour la terre/Majestueux amour ! »). L’enthousiasme se marque par une prosodie fantaisiste : alternance d’hexasyllabes et d’alexandrin régulière. Rimes plates puis rimes embrassées.
II- Le rayonnement universel
Lux = lumière. Ce titre confère la disparition de l’ombre. Champ lexical de la lumière : « ombre », « luiront », « aurores », « rayons », « jour », « luire »... La lumière