là raison et là foi

827 mots 4 pages
croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Si le discours rationnel exige des preuves, des arguments et des démonstrations, il semble exclure tout ce qui est de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à- dire tout ce qui s'apparente à la croyance.
On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions.
1. La raison exclut-elle la croyance ?
• Partons de ce que Platon dit de l'opinion : une opinion, c'est ce que je crois être vrai , ce dont je suis convaincu, sans être capable d'apporter la preuve de ma conviction. Les dialogues platoniciens ont alors pour but de débusquer la croyance : je croyais avoir un savoir certain, je m'aperçois que je n'avais qu'une opinion infondée, et incertaine.
Certes, dans les faits l'opinion n'est pas toujours fausse ; mais en droit, elle a
« toujours tort » (Bachelard), parce qu'elle est incapable de prouver ce qu'elle avance.
• Dans la croyance donc, on a affaire à de la conviction , et non à un savoir rationnel ; or, il ne suffit pas d'être convaincu que quelque chose est vrai pour que cela soit effectivement vrai. Davantage même : parce que je suis déjà convaincu d'avoir la vérité, je ne doute plus et je ne la cherche plus ; la croyance est donc l'ennemie de la raison, parce qu'elle empêche la recherche de la vérité. Exercice n°1
2. Comment la raison écarte-t-elle nos croyances ?
• Celui qui cherche la vérité doit se défaire de toutes ses certitudes et de toutes ses croyances. Pour cela, il doit radicalement les remettre en doute : telle est la solution proposée par Descartes . Celui qui veut réaliser sa raison par la conquête du savoir doit commencer par détruire les préjugés qu'il a reçus de son enfance, de son éducation, de son époque : c'est pourquoi le doute hyperbolique est le premier pas vers la vérité ; c'est aussi la première affirmation d'une raison qui se pose en niant tout ce qui
n'est

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