LE PRINCE de MACHIAVEL * Introduction
« Fragments sur l’état de guerre » de JJ-ROUSSEAU
Le constat fait est qu’il y a un écart entre ce que nous disent les livres de droits et de morales avec la réalité. L’ordre politique, social et civil est présenté comme idéiques mais il y un écart énorme avec la réalité.
Les rapports entre les Etats sont des rapports de violence et de guerre. Les politiques intérieurs ou extérieurs sont en total décalage avec « les discours insinuants » des moralistes.
Le réel est la barbarie. Le barbare est alors le philosophe et non le soldat (OXYMORE). C’est le moraliste, par ses écrits, qui se trompe totalement sur la réalité ou alors tente de falsifier la réalité en donnant à la violence un air de légitimité.
L’objectif de la philosophie est de penser le réel, mais la philosophie politique ne doit pas être la représentation d’une société rêvé, fantasmé. Il doit prendre le réel tel qu’il est et doit s’efforcer de le comprendre.

Le Prince de Machiavel ne tombe pas sur ces critiques car il est un ouvrage qui permet de comprendre le réel, la sphère politique. J.SXIFT, « les voyages de Gulliver », présente son roi juste, doux et tolérant (C’est une SATIRE). Il vit plutôt isolé du monde et ne connaît pas les pratiques et coutumes des autres peuples. Gulliver lui révèle la puissance de la poudre à canon et les soldats vont en faire et s’en servirent mais le roi refuse car il est horrifié de cette idée. Cette réaction vient de son IGNORANCE « ces peuples n’ayant pas encore réduit la politique en art, comme l’on fait les européens dont l’esprit est plus subtil ».
Ce qui est condamné est l’usage d’une technique rationnel de la politique en art (science)

« Il me souvient que, dans un entretien que j’eue un jour avec le roi, je lui dit par hasard qu’il y avait parmi nous un grand nombre de volume écrit sur l’art de gouverner, et sa majesté en conçu, contre mon attente, une opinion très basse de notre esprit et ajouta qu’il