Madame Bovary
Au bal de la Vaubyessard, cérémonie sociale de haut vol, Emmas’initie avec éblouissement au grand monde pour la première fois, finissant par le considérer le sien, tout loin qu’il soit de ses origines paysannes. Pour la première fois elle peut concrètement secomparer aux autres dames : « celles qui vivaient toutes heureuses » et se dit « qu’elle en valait bien une autre », ce qui pose évidemment la question du mérite. Ce qui résulte de cette comparaisonest une prise de conscience assez aiguë de l’injustice et du mérite.
Ce qui était une « injustice du sort » devient même une « injustice du ciel » et au nom de la justice, Emma qui en fait envieuse,se met à réclamer une répartition plus juste des richesses.
Ainsi la révolte contre « l’injustice de Dieu » sert plutôt à l’assouvissement d’une envie égoïste.
Ces deux