Commentaire littéraire

Sujet :Pourquoi le phrase de Proust consacrée à Madame Swann est-elle impréssionnante ?

Lorsqu'on lit pour la première la fois la phrase de Proust, on attend l'arrivée de Madame Swann. Une arrivée préparée par des épithètes de lenteur « tardive » «ne et « alentie » ainsi qu'un imparfait de durée ( « apparaissait »). L'effet de suspence est accentué par le paraphrase « qui ne s'ouvrirait qu'à midi » qui donne à Madame Swann un côté unique, celui d'être la seule à s'ouvrir aussi tard. De plus, la coordination entre des segments brefs et longs dans la phrase (« tout d'un coup », « Mme Swann apparaissait », « épanouissant autour d'elle une toilette toujours différente », « le pavillon de soie d'une large ombrelle de la même nuance que l'effeuilllaison des pétales de sa robe ») crée une altenernance entre l'attente et la soudaineté et donc un double effet de suspens pour « Madame Swann » et « ombrelle ». L'alliance de la soudaineté et de la lenteur, le paradoxe d'un instantanté qui dure, dans la phrase lui confère un caractère impressionant.

Proust nous plonge dans une scène d'où l'impression théâtrale.Le « tout est un coup » désigne le levé de rideau. Une scène planté dans un décor de jardin avec une allée ( sur le sable de l'allée), Madame Swann porte une robe et tient son ombrelle comme un acteur porte son costume et son accessoire. L'ombre ( l'ombrelle) et la lumière ( Midi connote le zénith du Soleil), des projecteurs naturels, mettent en scène la jeune femme qui joue son rôle d'actrice « elle déployait et hissait » elle se déplace et se mouvoit. Notre narrateur est spectateur de la scène. Ce n'est pas seulement au théâtre que le lecteur se plonge mais aussi dans l'impressionnisme de Claude Monet avec sa « femme à l'ombrelle », un impressionnisme mis en place par le jeu d'ombre et de lumière. Le théâtre et l'impression picturale, la combinaison de deux arts dans une seule la phrase la