Madison versus marbury

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Marbury v. Madison (Marbury contre Madison) est un arrêt de la Cour suprême des États-Unis, (arrêt 5 U.S. 137) rendu le 24 février 1803. C’est à bien des égards le plus important des arrêts rendus par la cour, non pour l’importance de l’affaire jugée, qui est mineure, mais pour les principes qu’il établit. La cour affirme la capacité, pour les tribunaux et en particulier pour elle même, de juger de la conformité des lois à la constitution et d’écarter, en ne les appliquant pas, celles qui y contreviendraient. Ce principe donne à la cour son pouvoir le plus important, et fait d’elle la première cour constitutionnelle de l’Histoire.

Après la guerre d’indépendance, pendant la période des articles de confédération, et les premières années après l’établissement de la constitution, le débat politique est dominé par des questions institutionnelles, portant sur l’organisation des pouvoirs, et tout particulièrement les pouvoirs respectifs des États et de l’Union. Une fois la constitution établie, on peut distinguer deux partis, bien qu’il faille y voir des groupes informels, et non des partis de militants, ni des partis capables d’imposer une discipline de vote à des élus.

Le parti fédéraliste, dont les personnalités marquantes sont John Adams et Alexander Hamilton (mort en 1801) prône des pouvoirs étendus du gouvernement fédéral sur les États, et une organisation des pouvoirs privilégiant l’efficacité. Ils sont aussi méfiants quant aux possibles excès de la démocratie.
Les démocrates républicains, de Thomas Jefferson et James Madison sont soucieux de limiter les pouvoirs des gouvernements, en particulier du gouvernement fédéral (moins Madison que Jefferson sur ce point précis), et attachés à des principes de souveraineté populaire.
John Adams, second président des États-Unis, et fédéraliste, est battu aux élections de novembre 1800 par Thomas Jefferson, des démocrates-républicains. À l’époque, le nouveau président, ainsi que le nouveau Congrès, ne prennent leurs

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