Mallarmé Apparition
Tout d’abord nous allons nous demander ce qui est romantique dans ce poème dans un 1er temps, nous allons parler des circonstances
Puis dans un 2nd temps, le récit de la rencontre
Tout d'abord à travers 16 alexandrins disposés sans strophe et aux rimes plates, le poème évoque une rencontre amoureuse. Les temps employés, imparfait (V-10 « s'attristait,tiraient,c'était, s'enivrait, j'errais » et 15 « passait » et le passé composé (V11-13 » tu m'es apparue, j'ai cru ») sont ceux du souvenir authentique raconté. Le passé composé accentue l'autobiographie. Tout le long du poème, on trouve des pronoms personnels comme ''je'' vers 10 « j'errai donc », vers 13 « Et j'ai cru » mais aussi ''ma'' vers6 « Ma songerie aimant me martyrisé ».
Le titre « Apparition » a des connotations religieuses : on pense à l'apparition de la vierge Marie, ce qui met la femme aimée sur le plan de la divinité. Mais la comparaison finale (V.13) « Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté. » ne montre pas la divinité mais plutôt une fée.
Le début du poème (1-4 et 6-9) présente les circonstances de la rencontre. Il s'agit d'un soir : « la lune »(v1) et « dans le soir »(v.12). Une atmosphère de vision céleste à connotations religieuses baigne les premiers vers. En mettant de coter le titre qui oriente la lecture du poème on peut relever : « séraphins »(v1), « béni »(v5). Mallarmé ne décrit pas, il exprime des impressions. Tout d'abord, ses sentiments : su la 1er partie règne la mélancolie : « songerie, martyriser »(v6), « parfum de tristesse »(v7), « Rêve »(v9), « J'errais »(v10). L'allitération en [m] du vers 6 insiste sur la souffrance qui en découle : « Ma songerie aimant à me martyriser » de même qui l'allitération en [k] au vers 9 « La cueillaison d'un rêve au cœur qui l'a cueilli. ».
La nature et l'univers semble faire partis du même temps qui n'est autre le romantisme « La lune s'attristait. Des Séraphins