Chapitre 10- Le management social

La critique du management technique
L’éthique utilitariste * Pour le management technique, on utilise les moyens techniques à mettre en œuvre pour maximiser l’efficacité technique et économique de l’organisation sans considérations d’ordre éthique. * On doit se questionner sur la légitimité de l’action administrative, sa pertinence sociale et son éthique. Mise en place de la rationalité axiologique qui centre son attention sur les valeurs que met en jeu l’action plutôt que la rationalité instrumentale qui fixe l’attention seulement sur les conséquences de l’action. * On doit donc réfléchir sur des questions de valeurs morales pour avoir un management plus éthique.
La rationalité limitée
La maximisation à l’expression ultime de la rationalité du management éthique, ce qui fait place à trois critiques : * Les limites neurophysiologiques : Les humains ne sont pas des êtres aussi rationnels que ce que commande le projet de maximisation de la rationalité instrumentale. Il va toujours manquer des ressources ou du temps pour tout comprendre. * Mécanismes psychologiques : Les humains cherchent des situations satisfaisantes plutôt qu’optimales. * Biais cognitifs : Bien que les humains soient naturellement intelligents, ils ne sont pas mécaniquement rationnels. Cette intelligence n’est pas objective et neutre, principalement au niveau de la cueillette d’informations et au niveau de l’analyse.
La créativité * Il est important pour les entreprises d’innover, mais la rationalité instrumentale est un frein à la créativité puisque l’éthos instrumental mise sur des processus analytiques tandis que l’innovation demande de faire confiance à l’intuition, au jugement naturel et à la pensée divergente.
Les dimensions humaines et sociales
La dimension politique * Les organisations sont des univers politiques où divers intérêts se rencontrent, la négociation est permanente, toute actions est une stratégie