|Le cas : Tôleries Muller-Schuster |

Analyse de la situation de l'entreprise

1. Les prémices de la Responsabilité Sociétale de l'Entreprise sont repérables dès le XVIIIème siècle, mais elle n'apparaît qu'à partir des années 1960 dans la littérature consacrée aux entreprises. Deux déclarations internationales ont fixé les règles de conduites recommandées aux multinationales, les lignes directrices de l'OCDE en 1976 puis la déclaration tripartite en 1977. Suite à de nombreux scandales et de nombreuses catastrophes les initiatives en faveur de la RSE se sont multipliées depuis les années 1990. Selon la Commission européenne, la RSE est l'intégration volontaire par les entreprises des préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et à leurs parties prenantes. L'entreprise Muller-Schuster a bel et bien des préoccupations sociales, elle a la réputation de mener une politique sociale avancée. Le salaire moyen y est plus élevé que chez ses concurrents. L'ensemble de ses salariés (200) sont associés aux résultats. Elle dispose au sein de ses locaux d'une crèche accueillant les enfants en bas âge de ses salariés. Elle pratique même le mécénat local, en apportant son soutien financier à l'équipe de handball de la ville. Les tôleries Muller-Schuster possèdent aussi des préoccupations environnementales, elle a engagé une action dans le but d'obtenir l'attestation de certification dans le domaine de la qualité mais également dans celui du développement durable. L'entreprise a pour objectif de réduire de 20% l'émission de CO2 sur 5ans.

2. L'entreprise Muller-Schuster fonctionnait depuis sa création selon le modèle de la logique entrepreneuriale. « Entreprendre consiste en premier lieu à repérer des opportunités de développement puis à prendre les risques nécessaires pour créer l'activité nouvelle