Marché de la téléphonie
Nous remarquons que depuis le Vème Plan (1866-1970), le marché de la téléphonie est en constante évolution. Aujourd’hui c’est un service dont pratiquement chaque français profite mais également un service régulé par l’Etat. Dans une première partie, nous aborderons la notion de bien public et le passage de la téléphonie en tant que service public à universel. Puis nous verrons les dysfonctionnements sur le marché et des externalités négatives indirectement générées. Enfin, nous analyserons le rôle de l’Etat sur le marché.
Un bien public est un bien dont l’utilisation est collective et illimitée ainsi tout le monde peut y avoir recours sans affecter la quantité disponible de ce dernier. C’est à l’état que revient le soin d’assurer la fourniture des biens collectifs en faisant supporter le cout de leur production à la collectivité par l’intermédiaire des prélèvements obligatoires. En ce qui concerne la téléphonie, France Télécom géré par l’état était en situation de monopole permettant ainsi à toute la population de bénéficier de ses services.
Le téléphone a donc été pendant de nombreuses années un service public puisque destiné à service l’intérêt général et pris en charge par l’état. En 1996 l’entreprise publique devient SA, puis suit l’ouverture à la concurrence en 1998 et enfin la privatisation de France Télécom. Ces évènements ont transformés le service public en service universel. En effet, le service universel permet d’instaurer un environnement concurrentiel. Le téléphone est toujours accessible à tous mais à des prix qui reflètent le paysage concurrentiel. Le marché de la téléphonie a vu apparaitre de nouveaux opérateurs tels que Orange, SFR, Bouygues et récemment Free.
Le marché de la téléphonie présente certains dysfonctionnements. D’après les néoclassiques en situation de concurrence pure et parfaite, l’information sur le marché est transparente gratuite et immédiate. Cependant sur le marché de la téléphonie, l’information est