Marché des séminaires
Introduction :
Malgré une crise persistante impactant tant la santé économique des Français que celle des entreprises, le marché des séminaires présente une vraie faculté de résistance dans l’hexagone.
Cette dernière décennie apparait en effet comme particulièrement bénéfique pour un marché jusque-là timide.
Les séminaires se sont désormais démocratisés et ne sont plus seulement l’affaire des grands groupes. Ils se destinent également aux PME aspirant aux mêmes ingrédients de réussite pour leurs employés : formation et intégration.
Ainsi, l’organisation de séminaires est considérée comme chose essentielle à toute entreprise souhaitant développer sa politique de management pour en récolter les fruits plus tard.
Dans ce cadre, les employés alors mis en condition de par un environnement plus ou moins détaché du monde du travail, deviennent ainsi plus réceptifs aux principes que l’on cherche à leurs inculquer.
Il n’est alors plus question de dispenser une formation théorique mais d’offrir une coupure avec un monde qu’ils ne connaissent que trop bien pour leur présenter une autre facette de leur entreprise, plus plaisante, qui permettra ainsi d’approfondir la communication et le lien entre les divers participants pour en développer une réelle cohésion d’équipe.
De 2009 à 2010 : Une morosité certaine
L’engouement pour ces séminaires s’est donc confirmé dans les années 2000 puisque considéré comme un véritable enjeu pour les entreprises à la recherche permanente d’une meilleure productivité, ici renforcée par une meilleure cohésion des équipes.
Malgré cela, on observe un important contrecoup en 2009 alors que la santé économique du pays subit les effets de la crise.
Le marché baisse en effet de presque 30% en termes de chiffre d’affaires et d’au moins 20% en volume.
Les entreprises ont alors repensé leurs séminaires et les habituels séjours de 2 jours se sont convertis en une journée d’étude sans hébergement. La question du coût est