Marché du fast foods
Ces vingt dernières années ont été marqué véritablement par l'explosion du marché de la restauration rapide. Cela est d'autant plus surprenant dans la mesure où il demeure un des rares secteurs à profiter des conséquences de la crise mondiale et de la règlementation. Après un léger ralentissement au premier trimestre de cette année, du fait de la crise, de ses conséquences sur le moral et le pouvoir d'achat des ménages, le secteur reprend du dynamisme. En effet, non seulement les grandes enseignes, Mc Donald, KFC développent leurs entités mais on assiste aussi à la multiplication de nouvelles enseignes orientées tendance et restauration à thème. Il faut dire que la restauration rapide a largement profité de conditions favorables. La baisse du temps de restauration, l'évolution des tendances alimentaires et des comportements des consommateurs, la règlementation sur la TVA, l'évolution technologique, la crise financière.
La restauration rapide a une forte incidence sur l'économie locale. Ce secteur à lui seul représente, en nombre, 2% des restaurants et affiche 19000 points de ventes en France. En valeur, la restauration rapide détient un quart du marché total du secteur de la restauration. Le chiffre d'affaires du secteur est d'environ 10 milliards d'euros et le taux de croissance moyen annuel est de 5,4%. Les principaux segments du secteur sont le fast food et le sandwich. Ils représentent à eux deux, un taux de fréquentation de 35 %.
En tête de liste, le sandwich et le hamburger sont les produits les plus consommés, Environ deux milliards de sandwichs vendus par an. La restauration rapide détient 68,7% de parts de marché du secteur global de la restauration. Ces chiffres publiés par l'INSEE en 2008 nous montrent le potentiel ainsi que le dynamisme de ce secteur. La restauration rapide prend à grande vitesse le pas sur la restauration traditionnelle.
D'un point de vue social, la restauration rapide est génératrice d’emplois. Elle peut se