Marketing approfondie La question majeure de la séance est la suivante : Quels sont les apports de l’approche porterienne par rapport à l’approche matricielle en matière d’analyse de portefeuille Produit/Marché de l’E/se ? Michael PORTER n’était pas convaincu du tout de l’analyse matricielle pour les raisons suivantes : C’est une analyse générale, mécaniste, déterministe et ne donne pas lieu à une analyse détaillée tout en prenant compte des spécificités de l’activité de l’E/se. Cela a amené M.POTER à préciser deux choses en matière de diagnostic stratégique d’un segment (d’un DAS), pour lui le diagnostic stratégique porte sur deux volets :
- Le 1er volet qualifié de l’analyse concurrentielle
- Le 2ème volet est : Le profil concurrentiel de l’E/se, l’attractivité de l’activité de l’E/se c’est le profil de l’E/se. Concernant le 1er volet, M. PORTER a mis l’accent sur l’identification des déterminants de la concurrence, autrement dit les déterminants qui gouvernent et délimitent le degré de l’intensité concurrentielle et la dynamique concurrentielle de l’E/se. M.PORTER ne fait pas la différence entre l’intensité concurrentielle et la dynamique concurrentielle.
L’intensité concurrentielle : Le degré de la concurrence qui règne dans un secteur d’activité, et pour la mesurer PORTER a mis en exergue deux outils :
Le 1er outil : Le modèle des 5 forces concurrentielles Ce modèle représente l’environnement concurrentiel de l’E/se, en ce sens à ce que ce modèle se considère comme étant une veille pour maintenir durablement l’avantage concurrentiel de l’E/se.

M.PORTER a ajouté une 6ème force qui est le pouvoir public.
L’intensité concurrentielle : Qui prévaut / règne dans un secteur détermine le niveau de rentabilité moyen des firmes et influence les stratégies poursuivies par ces E/ses.
=> En fonction de ces pouvoirs / forces, l’E/se peut optimiser la rentabilité.