Marketing bancaire
Pour assurer sa clientèle de demain, l'établissement met le paquet pour attirer les enfants et les adolescents. Ses atouts : une offre bien ciblée et un marketing agressif. * Augmenter taille du texte Diminuer Taille texte * Imprimer * Envoyer * Partager
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Cap sur les jeunes ! Si les ados sont désormais devenus la cible privilégiée de toutes les banques - en témoignent les iPod gratuits, magazines, sites Internet dédiés, et autres gadgets que les établissements leur réservent -, la Banque postale, elle, en a fait un axe stratégique majeur. « Aucune banque ne peut vivre sans renouveler sa clientèle, explique ainsi Patrick Werner, président du directoire de la Banque postale. Elle doit donc se tourner vers les jeunes à partir de leur plus jeune âge. »
Pour le patron de cet établissement devenu juridiquement une banque à part entière le 1er janvier 2006, la conquête d''une clientèle jeune est d''autant plus importante que la Banque postale compte un nombre élevé de personnes âgées. « 40 % de nos 230 milliards d''euros d''encours appartiennent à des clients de plus de 75 ans » , rappelle-t-il. Comme de surcroît, une fois bancarisés, les clients sont plutôt fidèles, la Banque postale, tels ses concurrents, achète aujourd''hui auprès des ados une fidélisation qui formera le vivier de la clientèle rentable de demain.
18,7 millions d''âmes
Du coup, la jeune banque de vieux a mis le paquet pour séduire cette population de 18,7 millions d''âmes qui, à cause de son hétérogénéité, est difficile à cerner. Certes, grâce au livret A, un produit simple, liquide et défiscalisé, elle dispose avec les Caisses d''épargne d''un avantage considérable qui lui permet de dominer le marché des 0-25 ans. Problème : cette bancarisation reste passive. Les prescripteurs sont d''abord les parents et les grands-parents. Et ce n''est pas parce qu''il a