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En 2010 plus de 860 000 personnes ont étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer, selon la Fondation de la recherche médicale ce chiffre devrait augmenter chaque année de 225000 et atteindre d’ici dix ans le cap de 1300000 cas. Aujourd’hui le diagnostic se fait de plus en plus de manière précoce ce qui conduit à poser la question sur l’annonce de cette maladie, un vrai problème d’éthique et de déontologie est donc mis en évidence surtout que le caractère incurable de cette maladie rend cette annonce plus compliqué et nécessite donc un accompagnement et pour les patients et pour leurs familles.
La problématique dépasse donc l’annonce du diagnostic et porte surtout sur la façon dont le patient et son entourage vont réagir. Beaucoup d’études ont étaient réalisées pour placer le patient au centre des projets de soins l’une d’entre elle à était mené par l’INPES « maladie d’Alzheimer et maladies apparentées »(2005). Par contre peu d’études et de recherches ont été faites sur l’annonce de la maladie aux aidants et à l entourage dont le rôle est très important. Les familles se trouve donc confronté à un changement des comportements de leurs proches, une perte de leurs identités ou mêmes le fait que ces proches ne les reconnaissent plus.
Les différentes réactions perçues lors de l’annonce de la maladie aux patients et à leurs entourage sont souvent nourris par des facteurs qui les influencent et qui sont très important à traiter pour permettre au patient de vivre avec sa maladie et aux aidants de pouvoir être suffisamment armée pour affronter les régressions que peuvent subir leurs proches .
I. La question éthique et déontologique autour de l’annonce de la maladie d’Alzheimer :
1. Le cadre juridique et déontologique de l’annonce de la maladie d’Alzheimer
Depuis le 4 mars 2002 et sa loi far, annoncer une maladie grave et incurable, telle la maladie d’Alzheimer aujourd’hui, est devenu une obligation pour permettre et assurer une plus