marketing
On distingue deux sortes de barrières ou obstacles : les barrières à l'entrée et les barrières à la sortie.
A. les barrières (obstacles) à l'entrée
Parmi ces obstacles, il est possible de mentionner les trois principaux :
- Les économies d’échelle : pour être compétitive, l’entreprise nouvelle sur le marché doit parvenir à produire (et à vendre) d'emblée au moins autant que ses concurrents déjà installés, ce qui est un sérieux pari, ou, à défaut, accepter de vendre à perte jusqu'à ce qu'elle parvienne à produire autant que les autres.
L’entreprise doit réussir à réaliser des économies d'échelle, c'est-à-dire à avoir la capacité à produire un plus grand nombre d’unités de façon à baisser ses coûts unitaires et donc ses prix, et parvenir à une taille optimale qui la mettrait au niveau de ses principaux rivaux.
- Les besoins de capitaux : chacun sait que, pour produire, il faut investir. Or, les entreprises ne disposent pas toutes des moyens financiers indispensables pour rivaliser avec leurs concurrentes déjà en place.
Le ticket d'entrée sur un marché donné, dominé par un petit nombre de firmes, est très coûteux et risqué, puisque, pour parvenir à se faire connaître par les consommateurs, il faut investir des sommes colossales dans la publicité.
- L'accès aux circuits de distribution : dans un univers où la vente en grandes surfaces est le mode principal pour atteindre le consommateur, un nouveau venu doit parvenir à s'y faire référencer, au moins dans certaines d'entre elles.
A défaut, il doit pouvoir mettre en place un circuit propre de distribution qui renchérira encore le montant de l'investissement à effectuer et augmentera le risque encouru.
La liste des obstacles est en réalité beaucoup plus longue : obstacles d'ordre administratif, réglementaire, technique,