Mercantilisme
La physiocratie est une doctrine économique et politique du XVIIIe siècle qui base le développement économique sur l’agriculture et qui prône la liberté du commerce et de l'industrie.
Les Physiocrates s'appelaient entre eux « Les Économistes ». Le terme de physiocrate, signifiant littéralement « gouvernement » (du grec « kratein ») par la nature (du grec « phusé ») a été forgé par l'un d'entre eux, Pierre Samuel du Pont de Nemours.
Le "Tableau économique" de Quesnay s'inspire de la théorie des cycles de François Véron Duverger de Forbonnais et du "zig-zag"[1] élaboré sous la direction de Vincent de Gournay et Richard Cantillon. Ces travaux révolutionnaires pour l'époque anticipent ceux d'Adam Smith en s'intéressant à la création de la richesse, mais aussi et surtout à sa répartition via des diagrammes de flux et de stocks représentant de manière très élaborée le fonctionnement de l'économie. Le but de ce groupe de marchands et de grands commis de l'état est de mettre en place les outils qui permettront au Roi de France de mieux mesurer la création de richesse et ainsi pouvoir faire de meilleures lois permettant d'éviter les disettes via une meilleure production et une meilleure répartition de la richesse. Cependant, en prenant pour hypothèse que le travail est la source de toute création de richesse, cette analyse va heurter de plein front les intérêts de l'aristocratie française, pour laquelle le simple fait de travailler était synonyme de dérogeance, si un Noble travaillait et que cela venait à se savoir, il en perdait sa noblesse, et seul une lettre de réhabilitation du Roi pouvait lui