Merise 2014 2015 ChapitreIV MLD
A) Modèle relationnel
Le MCD est une représentation du réel tel qu’il est perçu par l’utilisateur. Ce modèle, en tant que formalisme (définir les entités, les associations et les propriétés et leur enchaînement chronologique et fonctionnel) est commandé par l’utilisateur et donc, n’est pas remis en cause par un changement de matériel ou de logiciel ou par des changements issus des contraintes organisationnelles. De ce point de vue, le MCD constitue, dans l’ensemble des modèles proposés par la méthode Merise, le modèle le plus stable.
Toutefois le MCD reste un modèle abstrait. Les concepts (leurs définitions et leurs comportements) ne sont pas représentés d’une manière qui pourrait conduire à un traitement informatique facile et rapide.
D’où la nécessité d’une étape intermédiaire - modèle logique des données (MLD) - proposant une représentation de données en vue de leur traitement par ordinateur. Le passage du MCD à une description physique des données se fait en passant par des modèles de données. Un des modèles le plus utilisé ces dernières années est le modèle relationnel.
Ce modèle s’inspire du concept mathématique de relation. Définitions. Soient A1, A2, A3, ..., An n ensembles quelconques. On appelle produit cartésien de A1, A2, A3, ..., An l’ensemble A1 x A2 x A3 x ... x An défini par : A1 x A2 x A3 x ... x An = {(x1, x2, x3, ... , xn)| x1 A1, x1 A1, x1 A1, ..., x1 A1}
On appelle relation sur les ensembles A1, A2, A3, ..., An un sous - ensemble de leur produit cartésien. A1, A2, A3, ..., An s’appellent domaines. A chaque relation et à chaque domaine d’une relation correspond un nom.
Exemple. Soient A = {1, 2, 3} et B = {a, b}.
On a : A x B = {(1, a), (2, a), (3, a), (1, b), (2, b), (3, b)}.
Le sous - ensemble = {(1, a), (1, b), (2, a), (2,b)} est une relation définie sur les domaines A et B.
La relation peut s’écrire, également, sous la forme :
1
A
1
B
2
A
2
B