Milgram
Premièrement, les agents de socialisation, c’est-à-dire, la famille, le cadre institutionnel joue un grand rôle dans la vie d’un individu. Les parents inculque à leurs enfants comment s’intégrer à la société et d’apprendre à respecter et définir l’autorité. Derrière chaque ordre formel, règlement ou bien code de conduite établi par un parent, l’enfant comprend comment agir dorénavant et il apprend aussi à se plier aux exigences de l’autorité. Il y a donc deux impératifs. La genèse de nos idéaux moraux dépend de la manière dont ils nous ont été appris. L’exigence de la soumission à l’autorité est vite assimilée et l’emporte sur le contenu de l’ordre moral. A l’école, l’individu apprend à fonctionner à l’intérieur d’un cadre organisationnelle. En effet, c’est à cet endroit qu’il apprend qu’adopter un comportement docile est indispensable pour avoir des bons rapports avec les représentants de l’autorité. Dans ses rapports, l’individu a vite compris que la docilité lui vaut habituellement une faveur et qu’un mauvais comportement peut entrainer une punition. La récompense la plus bénéfique est de placer l’individu dans une niche de la structure dont il fait partie. Pourquoi? Elle a pour but principal d’assurer la continuité de la hiérarchie. Bref, la vie de famile, le cadre institutionnelle et le système de récompenses sont des conditions préalables de l’obéissance. Cependant, elles n’entrainent pas nécessairement le passage direct à l’état agentique.