La société de consommateurs se voit offrir un nombre de possibilités extrêmement nombreuses et variées. De plus les modes de consommations en ce qui concerne le snacking sont de plus en plus développés (au sein des transports, dans la rue, dans les bureaux, les salles de classes…). On peut alors isoler différents groupe de « grignoteurs ». Ceci est à analyser en corrélation avec les tendances bio et nutri-santé ainsi que les nombreux efforts des gouvernements pour combattre l’obésité. Sucré ou salé, le « snacking » connaît un succès grandissant en Europe. Les marques s’adaptent à cette tendance de fond et multiplient les petites portions dans les linéaires. La nourriture et plus particulièrement les comportements alimentaires des Français sont aujourd’hui un sujet permanent d’intérêt et de préoccupation car le consommateur est immergé dans une société d’hyperchoix et d’éclectisme.
Les impératifs de mobilité urbaine et horaires de travail des métropolitains poussent ces derniers à déstructurer leur alimentation, la prise des « 3 repas par jour » est donc en voie de disparition d’où le succès des tapas, verrines, mezzeet autres dinettes concrétisés par le finger‐food.
Si l’on mange différemment aujourd'hui, c’est principalement pour des raisons sociales : l'entrée dans la vie active se fait plus tard (mariage, enfants…), les femmes sont entrées dans la vie active et les familles traditionnelles se déstructurent. Les journées sont plus remplies surtout avec cette perpétuelle obsession du temps, et le rythme « jeune », qui est synonyme de manger n’ importe où, n’importe quand et n’importe comment, est prolongé. On est en plein dans le « zapping alimentaire ». On mange de plus en plus entre les repas, on avale sur le pouce, on dévore en marchant, entre deux portes, par nécessité mais aussi par plaisir.
Le terme de snacking s’est élargi au coté mobile, on grignote ce qui est facilement transportable et les occasions d’en consommer se sont multipliées d’où l'argument