mise en réseau le roman policier
Le roman de référence Un tueur à ma porte évoque l’histoire d’un jeune garçon, Daniel, qui est obligé de porter des lunettes de soleil en plein hiver suite à une brûlure due au soleil lors de ses vacances à la neige. L’un de ces camarades lui fait une mauvaise bague lors du visionnage d’une vidéo pendant le cours d’histoire en actionnant son appareil photo. Le flash de l’appareil lui brûle les yeux et il devient momentanément aveugle. Le soir, il assiste à une tentative d’assassinat de l’un de ses voisins pendant que sa mère est absente. Il entend un cri puis un raclement de gorge, il ouvre instinctivement la lumière et le meurtrier l’aperçoit.
En quoi les procédés d’écriture du genre policier peuvent-ils être variés et en quoi les romans policiers proposent-ils différents niveaux de lecture ?
Le roman Un tueur à ma porte d’Irina Drozd est un roman policier qui propose un récit à la troisième personne du singulier. Cependant, il faut noter que cette troisième personne du singulier alterne entre le héros de l’histoire, qui est aussi une victime dans la mesure où il sera la « proie » du meurtrier, et le meurtrier lui-même. Ainsi, nous avons affaire à une polyphonie un peu surprenante dans ce roman, car nous avons un narrateur omniscient qui connait les pensées des deux personnages principaux (héros et meurtrier) et qui décrit les situations selon leur point de vue respectif. Ainsi, nous pouvons observer une multiplication des points de vue dans ce récit grâce à des flashs successifs entre les