Mme De Grancey Plaidoyer
Mme De Grancey, excédée : Monsieur, comment osé vous avancer de telles déclarations ? Je ne comprends pas votre point de vue, les femmes sont aussi humaines et civilisées que les hommes, elles n’ont pas à être rabaisser et traiter tel des moins que rien, les femmes sont aussi utiles à la société qu’un homme. Regarder, prenons l’exemple de cette pauvre Suzanne, qui fut envoyé de force dans un couvent afin que ses parents s’en débarrasse et ainsi ne paye pas de dot à son futur mari puisqu’elle devra dévouer sa vie à la religion ; cela m’indigne, les femmes sont en mesure de prendre, à partir d’un certain âge, leurs décisions elles même.
L’abbé : Ceci est inexacte, je ne peux en aucun cas cautionner de tels dires ! Les femmes sont contraintes d’obéir à leurs parents jusqu’à ce qu’elles appartiennent à leur belle famille, ceci est écrit dans les plus grands livres religieux et c’est tout à fait normal. Si les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes c’est qu’il y a des raisons évidentes à cela que personne ne pourrait contredire, nous serions sans doute perdu et condamné à réparer leurs péchés. Rappelez-vous qu’Eve croqua le fruit interdit.
Mme De Grancey : La religion et tout ce qui est dit dans les livres religieux tel que ce vieux bouquin que j’ai jeté, n’est que prétexte et foutaises afin de soumettre la femme. Je plains ces pauvres filles condamnées à idolâtrer dieu toute leur vie alors que celles-ci n’y croient pas une seconde. Suzanne, oh pauvre Suzanne, cette petite fille qui fut maltraité et méprisé par tant de médisants. Son combat pour la justice est admirable, tant de peine et de