Modifications post-traductionnelles
Auparavant, on pensait que la connaissance de l’ADN permettait de connaitre tout la biologie (1 gène=1protéine)
Accroc à cette théorie : l’épissage alternatif : mécanisme permettant de générer plusieurs protéines à partir d’un gène unique. Grand répertoire de protéines différentes.
Changement de technologie : spectrométrie de masse : permet de connaitre la masse et la composition exacte des protéines. D’abord application aux protéines abondantes (histones, hémoglobine…)
Grande variété de modifications post-traductionnelles : glycosylation, acétylation, hydroxylation, méthylation, phosphorylation, farnesylation, ubiquitination, sumoylation…
Ces modifications sont essentielles à l’acquisition de leur fonction, et elles sont ciblées.
I) Phosphorylation.
Par des protéines kinase, c’est une modification réversible par des phosphatases.
C’est une modification très fréquente.
L’addition du résidu phosphate modifie la fonction de la protéine. Ce résidu est très chargé négativement, et change la structure 3D de la protéine ou permet l’interaction avec d’autres protéines.
Cascade de kinases impliquées dans le cycle cellulaire et la réponse aux facteurs de croissance. Les kinases sont inactives lorsqu’elles ne sont pas phosphorylées. La phosphorylation active la kinase, qui va à son tour activer la suivante.
Ces cascades sont souvent modifiées dans les tumeurs : les kinases sont constitutivement actives, ou la disparition des phosphatases.
Il existe des inhibiteurs de kinases (bloque la signalisation par les facteurs de croissance ou progression dans le cycle cellulaire).
II) Histones.
Les histones sont des protéines très abondantes. Elles subissent une grande variété de modifications post-traductionnelles.
Les histones sont en partie responsables de la mémoire épigénétique de la cellule. Les régions de la chromatine sont actives ou réprimées.
Le degré d’interaction entre l’ADN et les histones contrôle