Mon histoire des maths
Que dire de mon rapport aux mathématiques ? J'aime pas les maths, la logique, la simplicité et la rigueur que les maths proposent. J'ai toujours été fachée avec les mathématiques. La rupture a été consommée très tôt dans ma scolarité et je l'ai trainée comme un handicap. Je pense vraiment que me concernant, il sagit d'un veritable blocage. En mathématiques la plus minime erreur est rédhibitoire, elle fait boule de neige, declanche une tempète de catastophe. En effet, allez résoudre une équation si vous faites une erreur de calcul ou de copie dès la première ligne ! Dans cette discipline pas de discussion possible, c'est juste ou faux.
Il faut de la rigueur, de l'attention, une parfaite concentration, une certaine capacité à digérer et faire appliquer des automatismes. Autant de qualité étrangères à mon esprit trop rêveur, trop encombré d'inquietudes raisonnées ou non. J'ai besoin de réfléchir, d'intellactualiser, de maîtriser, cela me rassure. Du coup les maths, m'engoissent terriblement. Je regrette un peu d'avoir « décroché » car j'ai pourtant gardé une sorte de nostalgie de l'époque où j'appréhendais un exercice comme un jeu.
Desormais lorsqu'il y a un exercice au tableau, et quand je vois que tout le monde écrit à toute vitesse en ayant l'air d'avoir tout comprit... Dans ces moments-là moi, je regarde danser les chiffres et les signes mathématiques, et j'ai l'impression de devoir parler chinois sans avoir appris. Les maths et moi ça fait deux. Je devrais même dire 14, ou 32. Je leur voue une haine lorsque je ne trouve pas la solution du problème. L'emploi des x et des y me semble irréel. Des règles existent, il faut toujours qu'il y ait des cas particuliers, plein de conditions, c'est très compliqué.
Ce qu'il manque dans l'enseignement des mathématiques, je pense, c'est le côté fantaisie. Dans les matières littéraires une erreur n'est pas catastrophique, on peut aisément se rattraper. Il y a une place pour la rêverie, l'imaginaire,