Mondialisation, antimondialisation, altermondialisation
Nous tenterons de répondre à travers cette étude comparative à la question suivante ; ‘La fin d’un modèle ?’ en s’appuyant sur un article de Gilles Lipovetsky ; ‘La fin du consommateur passif’’, de Daniel Cohen ; ‘Nous devons penser ce que serait un monde sans croissance’ et de Noreena Hertz ; ‘Un capitalisme coopératif’’.
De nombreux travaux ont été faits pour expliquer les différentes phases que nos sociétés ont traversées au cours du temps. Si nous prenons l’analyse de Toffler (analyse futuriste), les années 80, ont été la période d’une « nouvelle ère industrielle » où la production est rentrée dans un processus de décentralisation dû à l’informatique et à la robotique, chose qui a entrainé un morcellement de la production, de la variété dans le travail et dans les produits. Qualifiée de crise idéologique pour une ‘société postindustrielle’ où le travail a demandé beaucoup plus de qualification et de désindustrialisation au profit de nouveaux savoirs.
Qu’en est-il aujourd’hui face à la crise mondiale? Allons-nous vers un nouveau modèle capitalisme ou vers son renouveau ?
Gilles Lipovetsky, dans l’un de ces principaux ouvrages, ‘L’ère du vide’, présentait les sociétés comme « postmoderne », l’expliquant comme un désinvestissement de la sphère publique, d’une perte des grandes institutions collectives et d’une culture ouverte. C’est ce que l’auteur désignait par une « seconde révolution individualiste ». Ce n’est qu’après, qu’il réfuta le terme de postmodernité pour employer « l’hyper modernité » et ainsi définir le renouveau de nos sociétés ; ‘c’est le temps de la modernité achevée, sans contrainte, déréglementée et globalisée’. Une seconde révolution moderne, où il est question de toujours plus de concurrence, de compétition, de marchandisation et de mobilité. Au cœur de l’analyse de l’hyper-modernité, Lipovetsky étudie les métamorphoses et non la fin du capitalisme de consommation. Comme