Mondialisation et delocalisation
Avril 2009
Rapport de recherche
Mondialisation et délocalisations d’emplois
Philippe Hurteau, chercheur
1710, rue Beaudry, bureau 2.0, Montréal (Québec) H2L 3E7 514 789-2409 begin_of_the_skype_highlighting 514 789-2409 end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting 514 789-2409 end_of_the_skype_highlighting · www.iris-recherche.qc.ca
Mondialisation et délocalisations d’emplois
Sommaire
La crise économique qui frappe de plein fouet la planète soulève plusieurs questions. Quelles en sont les causes ? D’où vient-elle ? Quels processus en ont permis l’avènement ? Dans cette étude, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) se penche sur l’un des phénomènes qui accélérera la course aux profits maximums à la base de l’effondrement du monde des finances : les délocalisations d’emplois. Par le déplacement des unités de production des pays à hauts salaires vers les pays à bas salaires, les délocalisations d’emplois constituent un élément révélateur de la déstructuration du monde du travail que rend possible la mondialisation néolibérale. Dans le monde de l’emploi tout comme dans le monde de la finance, le droit au profit prend le pas sur le droit au travail.
Principales conclusions
• L’ouverture des marchés mondiaux aux flux de capitaux facilite le recours à la délocalisation d’emplois et permet le déplacement de certaines activités économiques des pays à hauts salaires vers les pays à bas salaires. En 2007, 57 % des nouveaux emplois à l’échelle mondiale ont été créés en Asie. • Cette ouverture des marchés n’est pas le fruit du hasard, mais bien d’un projet de libéralisation des échanges économiques. On vise ainsi à lever les obstacles à la libre circulation du capital. • Actuellement, plus de 230 traités de libre-échange et quelque 2300 traités d’investissement bilatéraux servent de cadre légal à la libéralisation